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Supplice (esthetic representation of)
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Torture tools 刑問具

Undefined
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Various cruelties

ID: 379
Ressource_Provider: Régis Poulet
Title: Press: fingers
DocumentNature: Engraving
Repository: BM
Color: Hand-tinted
Caption: Manière de mettre les doigts à la torture.
Particulars: Imp. Litho de M.elle Formentin, rue S.e André des Arcs, N°5g
Engraver: Schaal
Topic: Judicial Torture 拷問
Description: Manière de mettre les doigts à la torture.
Il n'existe point de peuple qui observe plus strictement que les Chinois les règles de la décence et de la pudeur: non qu'il y ait plus de moeurs chez eux que chez les autres nations; mais ils aiment la vertu, bien qu'ils ne la pratiquent pas; et comme ils sont naturellement dissimulés, ils savent en conserver les dehors. Les hommes élevés en dignité, surtout, couvrent leurs vices avec tant d'adresse, qu'ils trouvent moyen de les dérober à la connaissance du public et de l'autorité.
Outre leur femme légitime, les grands et les riches ont des concubines (1). Parmi le peuple, les pères ne se font aucun scrupule de spéculer sur les appas naissants de leurs filles, et les vendent pour peu qu'elles soient jolies. Mais à Pékin, comme dans les cités de premier ordre, les asiles consacrés à la volupté sont relégués dans les faubourgs; et les beautés trop faciles, filles ou veuves, qui sont soupçonnées d'avoir enfreint les lois de la chasteté ou que l'on aceuse d'avoir provoqué le plus léger scandale, sont conduites devant le magistrat, qui leur inflige fréquemment la punition représentée dans ce dessin.
Cette punition consiste à mettre de petites pièces de bois entre les doigts des coupables, et à les serrer ensuite fortement à l'aide de cordes. C'est une des questions ordinaires (2) dont on use plus particulièrement à l'égard des femmes de mauvaise vie, ou convaincues de vagabondage probablement afin de les forcer à déclarer leurs noms, leur domicile, les motifs qui les ont contraintes à déserter le lit conjugal; car si une femme s'enfuit de la maison de son mari, celui-ci a droit de la vendre, après qu'elle a subi le châtiment ordonné par la loi.

(1) La loi permet aux Chinois de prendre des concubines outre leur femme légitime, à laquelle elles restent soumises. il y a néansaoins une loi qui défend an peuple de prendre une seconde femme, à moins que la femme légitime n'ait atteint age de quarante ans sans avoir eu d'enfants. ( Missions étrangères.)
(2) La question ordnaire en usage à la chine est douloureuse…Elle se donne aux pieds ou aux mains… Quand on la donne aux maim, c'est par le moyen de petits bois qu'on insère entre les doigts du coupable on les lie très-étroitement avec des cordes, et on laisse le patient pendant quelque temps dans celte torture. ( Lettres édifiantes.)
Keyword: press, finger

Bibliography
  1:Name: MALPIÈRE, D. Bazin de (pseudonyme de Louis Bazin?) La Chine. Mœurs, usages, costumes, arts et métiers, peines civiles et militaires, cérémonies religieuses, monuments et paysages, 2 vols.
   Note(s): (Tom.I, pp.11-12)


Derniére modification le : 2005-11-18

 
  Directeur éditorial: Jérôme Bourgon / IAO: Institut d'Asie Orientale
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