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Topic :
Audience
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Bamboo beating 笞杖
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Benches, beds and barrels
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Cage 籠
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Cangue 枷

Chains and ropes (outdoor)
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Cutting at the waist 腰斬
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Decapitation 斬刑
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Deportations 徒流軍遣

Execution ground and around
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Executioners 劊子手
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Heads exposed 梟示
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Hell 地獄

Judicial Torture 拷問
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Judiciary
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Lingchi 凌遲
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Miscellaneous

Police and arrests
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Portrait
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Press and squeezers
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Prison and fetters

Slaps
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Strangulation 絞刑
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Supplice (esthetic representation of)
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Torture tools 刑問具

Undefined
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Various cruelties

ID: 383
Ressource_Provider: Régis Poulet
Title: Suspension
DocumentNature: Engraving
Repository: BM
Color: Hand-tinted
Caption: Sorte d'Estrapade chinoise.
Particulars: Lith. de M.elle Formenti, rue des S.ts Pères, 10
Engraver: Schaal
Topic: Judicial Torture 拷問
Description: Sorte d'Estrapade chinoise.
Peking est séparé, par de hautes murailles, en deux villes, la ville
chinoise et la ville tartare ou mandchoue. Cette dernière, appelée King tchhing ou ville impériale, est composée de trois enceintes qui rentrent l'une dans l'autre. Celle qui renferme le palais impérial s'appelle Tsu kin tchhing, ville sacrée rouge. Là se trouvent les principaux ministères ou tribunaux: le Kiun ki tchou, (c'est le conseil ot l'on traite ce qui concerne l'emploi des troupes et les affaires relatives à l'admnistration de l'armée); le Nei ko (le sénat), et le Nei ou fou (le trésor de la cour). Ces cours suprêmes forment le conseil d'état du prince; elles sont supérieures aux six tribunaux souverains. Ces derniers sont placés dans la seconde enceinte de la ville mandchoue, nommée Houang tchhing (ville auguste); et le Hing pou, ou la chambre criminelle, est le cinquième de ces tribunaux souverains. Tousles procès criminels sont portés devant cette cour; elle les revise et les soumet à l'Empereur, sans l'ordre duquel aucun coupable ne saurait subir la peine capitale. Il existe des tribunaux d'un ordre inférieur pour les délits moins graves; et lorsqu'il ne s'agit que de faire distribuer des coups de bambou, c'est l'affaire des mandarins civils, à Peking comme dans tout l'empire. Il en est de même pour appliquer la peine de la cangue ou toute autre punition corporelle qui ne met point le condamné en danger de pendre la vie.
Le châtiment représenté ici est ordinairement infligé aux commerçants de mauvaise loi, à tout industriel, en un mot, dont la fraude est reconnue. Chez nous le marchand de vin qui enivre avec des boissons frelatées et mortelles l'honnête artisan que sa renommée attire, en est quitte pour la perte de ses vins empoisonnés; et, quelque cher que soit le pain, la police ne condamne qu'à une simple amende le boulanger qui vend à faux poids, et qu'en Turquie un pacha, haut-justicier, ferait clouer par l'oreille à la porte de sa boutique; en Chine, le délinquant est suspendu par les épaules et les chevilles des pieds à des cordages, et il reste ainsi, pendant plusieurs heures, exposé aux regards de ceux qu'il a trompés. Comme cette position est très-douloureuse, deux boschée; (exécuteurs des jugements) le soutiennent par intervalle, à l'aide d'un bambou passé sous sa poitrine. On voit à terre un rouleau de papier, un écritoire et un pinceau, pour tenir note des aveux que tes souffrances lui pourront arracher. Le supplice de la secousse ou brandilloire (the swing), espèce d'estrapade moins terrible que celle dont le nom est resté à l'une des places de Paris, serait donc aussi une question, une torture, un moyeu de forcer tin fripon à divulguer les ruses dont il s'est servi pour faire des dures, alors même que le magistrat a déjà acquis la conviction de sa culpabilité?
Keyword: swing, officer

Bibliography
  1:Name: MALPIÈRE, D. Bazin de (pseudonyme de Louis Bazin?) La Chine. Mœurs, usages, costumes, arts et métiers, peines civiles et militaires, cérémonies religieuses, monuments et paysages, 2 vols.
   Note(s): (Tom.II, pp.19-20)


Derniére modification le : 2005-11-17

 
  Directeur éditorial: Jérôme Bourgon / IAO: Institut d'Asie Orientale
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