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Supplice (esthetic representation of)
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Torture tools 刑問具

Undefined
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Various cruelties

ID: 385
Ressource_Provider: Régis Poulet
Title: Dead man walk (parade)
DocumentNature: Photolithograph
Repository: BM
Color: Hand-tinted
Caption: Malfaiteur conduit pour être exécuté.
Particulars: Lith. de M.elle Formentin
Engraver: Grevedon
Topic: Execution ground and around
Description: Malfaiteur conduit pour être exécuté.
Lorsqu'un criminel est définitivement condamné à mort, le mandarin du district le fait tirer de prison, et conduire à son tribunal. Là, ordinairement, on a préparé pour lui un repas : tout au moins, et avant de lui lire sa sentence, on ne manque guère de lui présenter du vin. Alors le malfaiteur, qui n'a plus aucun espoir de salut, éclate quelquefois en reproches et en injures contre ses juges. Dans ce dernier cas, le mandarin, qui cependant croit de sa dignité d'entendre ces invectives avec calme et compassion, lui fait mettre un baillon, et c'est dans cet état qu'il est conduit au supplice.

Les criminels se rendent à pied au lien de leur exécution. S'ils
s'arrêtent et refusent de marcher, quelques bas officiers de justice (ce sont presque tonjours des soldats attachés à la police de la ville) les contraignent de conuer leur route, ou les trainent jusqu'à la place désignée. Le condamné représenté ici porte des chaînes aux pieds, et a les bras garrottés. Un bâton est fixé à son dos, surmonté d'une planche arrondie, sur laquelle est écrit l'arrêt qui le condamne, et le genre de délit dont il a été atteint et convaincu. Très-souvent ces malheureux marchent à la mort en chantant, et la plupart boivent gaîment les liqueurs fermentées que leur présentent leurs amis, comme une dernière marque d'amitié.

A la réserve de certains cas extraordinaires, qui sont marqués dans le corps des lois chinoises, nul mandarin, nul tribunal supérieur ne saurait prononcer en dernier ressort un arrêt qui condamne à perdre la vie. Tous les jugements, pour des crimes qui emportent peine de mort, doivent être examinés, revus et contre-sigmés par l'Empereur (1).

(1) « Le gouvernement chinois n'est pas moins admirable dans les
formalités qui s'observent pour touttes les affaires criminelles… Les mandarins envoient en cour l'instruction et leurs décision, marquant l'article de la loi qui les a déterminés à prononcer de la sorte. Par exemple, un tel est cempable de tel crime : la loi porte qu'on étranglera, or qui en sont convaincus; ainsi, je condamnaeun tel à être étranglé. Ces informations étant arrivées à la cour, le tribunal supérieur des affaires criminelles examine le fait, les circonstances et les décisions. Si le fait n'est pas clairement exposé, on que le tribunal ait besoin de nouvelles informations, il présente un mémorial à l'Empereur, qui contient l'exposé du crime et la décision du mandarin inférieur, et il ajoute: Pour juger sainement, il parait qu'il faut encore être instruit de telle circonstance; ainsi nous opinons à envoyer l'affaire à tel mandarin, afin qu'il nous donne les éclaircissements que nous souhaitons. L'Empereur ordonne ce qui lui plaît; mais sa clémence le porte toujours à renvoyer l'affaire, afin que, quand il s'agit de la mort d'un homme, on ne décide pas légèrement, et sans avoir les preuves les plus convainquante. Lorsque le tribunal supérieur a reçu les informations qu'il demandait, il présente de nouveau sa délibération à l'Empereur: alors l'Emperur souscrit à la délibération du tribunal, ou bien il diminue la rigueur du châtiment, quelquefois même il renvoie le mémorial, en écrivant ces paroles de sa main : QUE LE TRIBUNAL DÉLIBÈRE ENCORE SUR CETTE AFFAIRE, ET ME FASSE SON RAPPORT. L'on peut dire enfin que l'on pousse jusqu'au scrupule l'attention, lorsqu'il s'agit de condamner un homme à la mort. Telle est la justice qui s'observe à la Chine. » (Missions étrangères 1749) … « Quelquefois, mais bien rarement, les noms de plusieurs criminel, se trouvent par trois fois sur la liste, présentée à l'Empereur, parce que l'on a retardé leur jugement, pour en punir d'autres plus criminels ; ceux-ci ne peuvent rester plus long-temps en prison : on les emploie comme geôliers, oui bien on les exile. Sous le regarde Khiang-Loung, ces exceptions furent rès-rares. Sous Khia-King, au contraire, sur cinquante criminels qui dolent conduits au lieu du supplice, vingt seulement étaient exécutés. » (Voyage à Péking, 1827.)
Keyword: placard, executioner

Bibliography
  1:Name: MALPIÈRE, D. Bazin de (pseudonyme de Louis Bazin?) La Chine. Mœurs, usages, costumes, arts et métiers, peines civiles et militaires, cérémonies religieuses, monuments et paysages, 2 vols.
   Note(s): (Tom.II, pp.23-24)

Related Replication (1)

1  Ressource_Provider: Jérôme Bourgon
    Title: Dead man walk (parade)
    Information: a standard image, oft-reproduceD by Canton workshops, altogether with the walk to death in a basket


Derniére modification le : 2006-03-20

 
  Directeur éditorial: Jérôme Bourgon / IAO: Institut d'Asie Orientale
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