|  L’apothéose de la Mort et de la Beauté
 
 
 
 NoticeTitle:  L’apothéose de la Mort et de la Beauté (ID: 240)
 
 Extrait de:1:Name: 
BOISSIÈRE, Jules Fumeurs d'Opium
 Note(s): pp. 125-30
 Internal_Type: Scan
 Textual_Type: Fiction
 Publication_Type: Printed
 Genre: Short Novel
 Original_Text_Language: French
 
 Text_Interest: Abstract from "Comédiens ambulants", in  Fumeurs d'Opium , pp; 125-130 : Une troupe de comédiens ambulants faméliques, conduits par Vien, leur poète, qui est aussi devin, et Thi-Teu la chanteuse, arrive dans le village où réside Dôc-Liêt, le sage, le lettré, dont “ la légende court au pays d’Annam, et jusqu’en terre chinoise ” pour les prodiges qui accompagnent son existence. Les comédiens donnent des représentations, récitent les anciennes Annales, représentent les légendes. Liêt, cependant n’est  pas insensible à la grâce de Thi-Teu, mais refuse ce trouble qui menace l’empire qu’il veut conserver sur lui-même, sur ses méditations et ses rêveries d’opium. Son âme perverse combine donc un épilogue au dernier spectacle que Vien et Thi-Tue donnent devant lui.
Le dernier paragraphe de la nouvelle apporte un prolongement inattendu, en suggérant que la cruauté n’est pas l’apanage de l’Asie, mais qu’elle fait aussi partie de la culture occidentale .
 
 Comment: Le thème de l’homme de pouvoir ensorcelé par une femme qu’il met à mort se retrouve dans un poème de La Jonque victorieuse (1906) d’Alfred Droin. Dans La tête de Thi-Ba (“ la princesse de la danse ”), l’empereur Ap-Khao affirme que “ la femme jamais n’a régné sur ma vie ”.  Et la nuit suivante, tandis que l’empereur savoure l’opium, 
“ la tête de Thi-Ba qu’un eunuque a tranchée
Sur le lit de repos regarde l’empereur ”.
 
 
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 Derniére modification le : 2006-10-25 |